Mise à jour le 14 janvier 2017: nous y sommes retournés plusieurs fois, et c’est chaque fois une nouvelle découverte passionnante. Recherche des saveurs, découverte des papilles, toujours des pâtes et la qualité des produits, service impeccable comme toujours. Nous avons fait la connaissance d’Emilio qui vient exploser l’ambiance dans l’équipe en cuisine sous nos yeux .
Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais du Bistrot d’Antoine. Et toute la difficulté qu’il y avait à y trouver une table libre.
Pour notre plus grand plaisir et notre gourmandise Armand Crespo (connu au Cigalon avec Alain Parodi) propose deux succursales à son Bistrot : le Comptoir du Marché rue de la Boucherie , table déjà victime de son succès
et le Bar des Oiseaux, 5 rue Saint Vincent, Vieux Nice.
Le spectacle est en cuisine, ouverte sur la salle au décor moderne. Le service souriant et efficace sous l’œil attentif d’Armand.
Belle carte des vins plusieurs appellations régionales.
L’ardoise-menu est séduisante, bâtie autour des spécialités de pâtes du voisin Barale, une référence.
Et nous retrouvons dans les assiettes les trois critères indispensables à nos yeux: le bon produit, la fraîcheur et le fait maison.
Toutes les propositions mettent l’eau à la bouche : nous avons goûtés les entrées, (10 à 13 €) parfaites de légèreté et de présentation. Savoureuse brandade morue et haddock, soupe au pistou en minestrone, une merveille de thon mi-cuit et artichauts sauce vitello tonato, de petits calamars ligures simplement sautes ail et persil. Nous reviendrons très vite pour ne pas laisser passer le cèpe et ses gnocchis purée de céleri.
Plus difficile encore de résister aux plats (14 à 19€) : une parfaite morue rôtie ( notre photo) accompagnée de linguini safran et poivron. Une nage de poissons de roche parfumée, grondins, calamars et petits poulpes, ravioles. Un étonnant risotto, de fines langues d’oiseau tenant lieu de Carnaroli. Raviolis ricotta épinards émulsion anchois et parmesan. Et à nouveau cette envie de revenir pour goûter le pigeonneau et ses gnocchis foie gras, ou l’agneau à l’orientale comme un couscous de coquillettes.
Desserts classiques et de qualité maison, les grains de vanille de la pannacotta aux fraises en témoignent.
Vous l’avez compris, c’est notre découverte de cette saison. Bien différent des mangeoires attrape touriste du proche cours Saleya (à deux exceptions qui se reconnaîtront). Bravo donc au chef Emilien Hemschoot, mais réservez impérativement, tout se sait très vite à Nice et c’est déjà l’adresse qui faut avoir dans ses contacts.
Cuisine niçoise.